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 darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)

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Thomas Bowen

Thomas Bowen
GREC ✤ fils d'athéna


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MessageSujet: darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)    darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)  EmptyMer 9 Avr - 2:39

darkness under the trees
Il y a de cela six mois, dans un passé qui n'était pas encore lointain...
Bruissement. Bourdonnement. Vrombissement. Le bruit, la cacophonie, produite par les multiples demi-dieux foulant le sol de la futaie, était omniprésent. Partout, alors que les bêtes se terraient, l’on pouvait sentir la chaleur, la sueur, le souffle des héros en quête de combats, de gloire, de victoire. Le choc du bronze contre le bronze, le vermeille se déversant sur l’humus… Un spectacle, une scène de carnage ? Non point. Simplement des pensionnaires, certes quelque peu spéciaux, s’amusant sous la gouverne souple et absente d’un centaure millénaire, dans le cadre d’une lutte sans merci pour des… étendards. Il faut croire que lorsque le monde lui-même se ligue contre lui, lorsque d’odieuses créatures, de terribles fléaux, s’abattent sur lui, le sang-mêlé ne possède qu’une réplique, une seule parade, une unique réponse adéquate : se battre dans les bois, pour le simple plaisir du jeu.

Logique, bien entendu.

Quoi qu’il en soit, malgré l’opinion certes défavorable de votre dévoué narrateur, ces enfants, ces gamins, bambins encore trébuchant, se trahissaient, s’engueulaient, s’entre-déchiraient, pour des morceaux de chiffon.

Courant entre les arbres, donc, les adolescents esquissaient des ombres de stratégies guerrières, des brouillons de génie tactique, alors que la Lune montante prenait la place du Soleil tout-puissant. Au milieu de ce chaos, de ces joutes, il se faufilait, se glissait, évitant les embuscades, les gardes, les obstacles, profitant d’une diversion pour s’avancer, pour se rapprocher de sa cible. Relativement jeune, encore, à l’époque, la manche de son chandail était entaillée, déchirée, son visage passablement égratigné, les branches, les ramures des arbres, le fouettant alors qu’il était trop empressé pour prendre le temps de les écarter. Revêtu d’une armure classique, ajustée, il tenait son épée dégainée, celle-ci n’ayant servi pour l’instant qu’à assommer d’imprudents attaquants. Et ses yeux… Allumés, alertes, attentifs, ils semblaient prêts à décortiquer n’importe quelle machination, à imaginer la manœuvre parfaite pour lui permettre de l’emporter.

Aucune trace de distraction, d’inattention, dans le regard de Thomas… Et jamais il n’y en aurait, pas durant les parties, pas lorsque le moment était consacré à l’écrasement de l’opposant. Empruntant des chemins détournés, donc, et ayant profité de la commotion provoquée par une offensive de ses coéquipiers, il s’approchait peu à peu de sa destination, ne rencontrant que très peu de résistance, celle-ci étant comme envolée, dissipée, dispersée, déjouant les pièges.  Les animaux eux-mêmes, pourtant si bavards durant le jour, si prompts à la défiance, étaient disparus, ayant jugé plus sage de s’enfuir loin, loin de la Colonie, durant ce laps de temps. Bouillonnant, frémissant, l’anglais arriva finalement en vue de sa destination, défendu par une sinistre garnison, dernier rempart d’une équipe déjà perdue aux yeux de ses propres membres.

Une défaite amère s’annonçait, une défaite honteuse, qui allait occasionner de nouvelles alliances, de nouveaux pactes… Tant d’opportunités occasionnées, d’amitiés brouillées, de liens forgés, par une simple partie de Capture l’Étendard. Ce qui rendait d’ailleurs le jeu d’autant plus amusant, excitant, dans l’esprit du Athéna. Telle était la tare des enfants de la Sagesse, de l’Intelligence : leur propre arrogance et leur propre ruse transformait, pour eux, la moindre récréation en véritable épreuve de force, de mérite. Et voilà qu’il se tenait devant le repère de ses adversaires, seul, alors que les quelques sentinelles exécutaient rêveusement leur ronde, conscients d’avoir été relégués à l’une des tâches les plus dégradantes.

Suivant une trajectoire incurvée, contournant le promontoire visé, il prit le pari de s’occuper de ses opposants chacun à tour de rôle, malgré le risque d’alerte lancée. C’était, cependant, nous en conviendrons, déjà plus sagace que d’attaquer de front, alors que Thomas se trouvait sans appuis, sans partenaires. Pour l’instant. Évidemment, les gardes, il les connaissait. Il savait qu’il n’y en avait que quelques uns pouvant véritablement causer problème, les autres étant trop éloignés ou encore désengagés. Parfois, un pommeau d’épée bien placé pouvait être beaucoup plus mortel qu’une lame effilée. Cette dernière, plus noble, causait des dommages physiques, réparables, négligeables, la vaillance et la bravoure des défenseurs étant sauvées. Mais un coup de pommeau, asséné sur le casque, surgissant d’un buisson ? Beaucoup moins facilement acceptable, beaucoup plus insultant. L’orgueil était blessé, la réputation, légèrement entachée.

Un sort peu enviable, donc.

Les gêneurs ayant été envoyés dans les bras de Morphée – cette expression pouvant être prise d’une manière beaucoup plus littérale qu’à l’accoutumée – la voix était libre, dégagée, l’étendard s’étant retrouvé tristement solitaire, isolé, abandonné. Magnanime, Thomas ne pouvait donc que s’en emparer, pour lui permettre de rejoindre son pareil, dont il était injustement séparé, non ? Une noble intention, oui, sûrement ! Ou peut-être le simple désir de remporter la partie ? Improbable, dis-je. Mais pourtant, alors qu’il s’avançait pour opérer, afin de s’éclipser le plus rapidement possible, à quelques pas du fanion tant désiré, une lame, froide, glaciale, se posa sur sa gorge, l’empêchant de continuer. Une menace, inattendue, dont la source était toujours incertaine.

Incertaine ? Pas vraiment, songea-t-il, alors que les rouages de son génie s’activaient afin d’imaginer une sortie, une solution, à cette situation si mal engagée.
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Marlee E. Weaver

Marlee E. Weaver
GRECQUE ✤ fille de nyx


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MessageSujet: Re: darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)    darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)  EmptyVen 11 Avr - 3:05


 
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flashback - six mois plus tôt
 

Capture l’Etendard. La colonie des Sang-Mêlé était pratiquement entièrement composée d’adolescents ou de jeunes enfants, ils avaient trouvé refuge dans cet havre de paix inaltéré par le temps et ils se l’étaient tous approprié, à leur façon. Néanmoins, il était impossible de garder tellement de personnes dans un même endroit sans risquer des disputes, des polémiques ou même des batailles intestines. Pour pallier à ces problèmes, il avait fallu créer une distraction suffisamment importante pour que tous y transfèrent leur frustration, leur colère et leur envie de gloire. Marlee songeait que c’était ainsi que ce jeu était né, parce qu’il fallait bien occuper les pensionnaires et qu’ainsi ils pouvaient se taper dessus sans trop de remords. Toutefois, à ses yeux, cela avait perdu son intérêt assez vite. Elle n’avait pas une seule fois quitté la colonie depuis qu’elle y était entrée sept ans plus tôt – certes pour quelques quêtes, mais jamais pour plus d’un mois. Expérimenter ces jeux, chaque fois avec des équipes quasiment similaires (les Athéna ne s’alliaient pour ainsi dire jamais aux Arès ou aux Aphrodite, lesquels ne faisaient pas montre d’un réel enthousiasme face aux Héphaïstos) avait fini par tarir en elle le divertissement. Ainsi, elle passait le plus clair de son temps à observer ses compagnons se battre pour un morceau de tissu, tapie dans les ombres à l’image d’un prédateur… Sauf qu’elle agissait rarement. Quel intérêt pour elle de défendre l’étendard seule, pour des personnes qui n’auraient jamais pleinement confiance en elle ? Quel amusement à jouer contre ceux qu’elle appréciait, alors qu’elle aurait nettement préféré être dans leur camp ? Puis, après l’ennui vint la lassitude. Marlee avait grandi et elle songeait de plus en plus à sécher les sessions de Capture l’Etendard. La gloire du vainqueur n’était définitivement pas pour elle. Pourtant, ce soir, elle était là.

Dépourvue d’armure lourde, elle avait opté pour un ensemble en cuir léger qui lui permettait de se déplacer rapidement et pratiquement sans bruit. Arc disposé en travers de la poitrine, carquois soigneusement attaché dans son dos et poignard en main, elle avait rapidement disparu parmi les ombres après le lancement de la partie. Si les choses s’étaient déroulées différemment, elle n’aurait probablement pas fait le moindre geste pour interrompre l’étranger de s’emparer de leur étendard. Elle l’aurait laissé faire sans aucun remord, plus pressée de voir le jeu se terminer plutôt que de savoir qui avait cette fois remporté la victoire. Toutefois, après avoir passé les trois quart du temps à esquiver les combats et à observer l’avancée ennemie, elle avait fini par repérer un fils d’Athéna plus audacieux que les autres. Il s’était éloigné des siens pour effectuer une trouée dans les passes de son groupe, agissant avec témérité et intelligence. En un temps record, il était parvenu à rejoindre la position de leur étendard où plusieurs demi-dieux se trouvaient. Ils savaient que leur rôle était moindre, d’autant plus si leurs attaquants menaient bien leur jeu, aussi n’offrirent-ils qu’une résistance légère face à l’assaut du jeune homme. Il les contourna, frappant du pommeau de sa lame, utilisant leur propre paresse contre eux. Non loin d’eux, Marlee les observait avec une attention toute particulière, ses doigts enroulés autour du manche de son poignard. Le fer stygien, bien que sombre comme la nuit qui les enveloppait, lui semblait luire d’avidité. Elle connaissait les propriétés du métal dans lequel son arme était forgée, mais elle n’avait que rarement fait usage de ce dernier. Contre un monstre, mieux valait l’abattre de loin plutôt que de risquer de prendre un mauvais coup. Elle n’était pas une fine épéiste, alors elle savait parfaitement qu’il valait mieux pour elle jouer aux assassins. Faire le moins de bruit possible, surgir là où on l’attendait le moins.

C’est d’ailleurs ce qu’elle fit dès que le dernier homme de sa compagnie tomba. Le fils d’Athéna semblait particulièrement satisfait de lui, un fait dont elle ne pouvait que saluer la justesse. Il s’avança vers le fanion, sa main tendue droit devant lui. Encore deux mètres, et il aurait mis la main sur leur étendard. Cependant il ne le fit pas. Il s’immobilisa, raide comme un piquet, hésitant à avaler sa salive de peur que la déglutition ne lui coûte la vie. La lame de la mystérieuse brune était collée contre sa jugulaire, avec une maîtrise et un sang-froid exemplaire. S’il voulait, il pouvait tenter de se défaire de sa poigne, mais il risquerait de se blesser… Et pour tout avouer, Marlee se sentait suffisamment puissante pour lui tenir tête. La Lune s’était levée dans le ciel dégagé, diffusant ses rayons aux alentours et dispersant en elle une force nouvelle. Comme chaque fois que la nuit remplaçait le jour, elle devenait plus rapide, ses sens étaient exacerbés, ses aptitudes augmentées. A minuit, elle était au maximum de ses capacités. L’heure n’était pas assez avancée pour cela, mais c’était suffisant pour un seul adversaire. De sa main libre, elle délesta le pensionnaire de son arme en la jetant loin devant eux. « J’aurais pu te tirer une flèche dans le mollet depuis ma position. » l’informa-t-elle durant le processus, sans une once d’émotion dans la voix. Elle avait souvent entendu dire qu’elle était froide et rauque, sa voix, mais qu’elle disposait tout de même d’un certain magnétisme inhérent aux enfants de Nyx. Ils effrayaient, ils fascinaient, ils séduisaient par leur âme sombre et tourmentée. « Tu es un fils d’Athéna, n’est-ce pas ? Je t’ai vu te battre, prendre ces chemins détournés et assommer nos gardes. C’était intelligent. » Elle le complimentait avec respect, consciente du savoir-faire qu’il possédait en terme de techniques et d’improvisation, une chose qui ne se gagnait pas avec l’expérience, mais qui était dans son sang. « Et maintenant ? J’aimerais bien penser que tu te rendras sans faire d’histoires, seulement j’ai comme une petite impression que tu ne renonceras pas facilement. » Là, une pointe d’amusement sarcastique vint colorer ses paroles. Elle raffermit sa prise sur le cou du jeune homme, ne désirant pas lui laisser l’occasion de la surprendre. La lame de son poignard était toujours posée contre sa peau. Son contact glacé devait le mettre sûrement mal à l’aise, autant qu’elle l’aurait été si elle n’était pas habituée à ce genre d’atmosphère. Un rayon de lune vint jouer sur le métal sans s’y réfléchir. Le noir absorbait toute lumière. Marlee battit des paupières. Elle changea son emprise sur son manche, prête à donner un coup de pommeau dans le coin de son crâne pour l’assommer – un sort qu’il méritait puisqu’il l’avait lui-même infligé à ses camarades. Elle le connaissait de vu, ce fils d’Athéna, mais elle ne lui avait jamais adressé la parole. Et peut-être aurait-elle préféré lui tirer une flèche dans la cuisse si elle l’avait connu… Elle venait de commettre sa première erreur. Ne jamais laisser l’occasion à son adversaire de s’exprimer. Surtout lorsqu’il s’agit d’un fils de la Déesse de la Sagesse.

 
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Thomas Bowen

Thomas Bowen
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MessageSujet: Re: darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)    darkness under the trees ✤ thomas&marlee (PV)  EmptySam 19 Avr - 4:10

darkness under the trees
Il y a de cela six mois, dans un passé qui n'était pas encore lointain...
De la lame aux origines stygiennes, il ne ressentit guère le contact, alors que celle-ci s’éloignait lentement de sa jugulaire, trop occupé qu’il était à retenir son souffle, sa respiration, dans la crainte d’un trépas prématuré. Alors qu’il était délesté de son arme, les rouages de son cerveau s’activaient rapidement, poussant leur potentiel de vélocité à son maximum. Mais comment avait-il donc pu tomber dans un piège aussi flagrant, aussi grotesque, aussi prévisible ? Folle hardiesse, confiance excessive ? Aucunement, selon sa première analyse, délivrée après quelques secondes de stupeur. Quelques secondes d’étonnement, mêlée à une nuance d’excitation, provoqué par le défi, l’adrénaline, dont l’effet avait été enclenché par cette épreuve fortuite. Ayant rapidement passé du stade de prédateur à celui de proie, son épée, sa première défense, étant jetée au loin, Thomas ne pouvait désormais se fier qu’à un seul équipement, son dernier rempart.

Son intelligence, témoignage le plus vibrant de sa divine ascendance.

Son opposante ayant réussi à le surprendre par l’arrière, l’identité de cette dernière demeurait encore nébuleuse, mystérieuse. Mais plus pour très longtemps. Alors qu’elle entamait le dialogue, se glorifiant d’une potentielle blessure qu’elle aurait pu lui infliger, son intonation, son accent ainsi que sa voix lui livrèrent la précieuse information, lui permettant ainsi de débuter une réflexion constructive, d’élaborer une stratégie. La protégée, l’amie, la complice, de son grand-frère, Matthew, le chef de leur bungalow. Une pensionnaire à la génitrice crainte, mais au père remarquablement absent, inconnu. Une pensionnaire aux origines secrètes, au passé enfoui, aux souvenirs effacés, non-partagés, qui éludait sans cesse les questions de ses camarades. Mais la vérité ne pouvait jamais être totalement dissimulée, enterrée, comme elle s’apprêtait à le découvrir. L’un des principes élémentaires étant de ne jamais s’engager dans une joute verbale sans être totalement certain de l’étendue des connaissances de l’adversaire sur nous-mêmes, l’on pouvait se douter qu’une certaine personne avait, sans aucun doute, omis d’en informer la fille de Nyx.

« Je devrais donc m’estimer heureux qu’une simple capture t’était plus agréable, Marlee. Mes mollets supporte difficilement les flèches », répondit-il simplement, d’une manière aussi sarcastique qu’élégante. Peut-être ignorait-elle qui il était précisément, mais lui, se souvenait parfaitement de l’identité de son adversaire. Elle avait attiré son attention, des mois, sinon des années, plus tôt, durant une partie de Capture l’Étendard. Comme quoi leur existence était un film, mené par un directeur ayant une sérieuse tendance pour l’ironie, pour les clins d’œil adressés aux spectateurs ayant visionné les épisodes précédents. Oui, il se souvenait de cette partie durant laquelle elle était demeurée parfaitement inaperçue, discrète, si ce n’est à ses yeux. Cœurs tendres et romantiques refoulés, remballez immédiatement vos soupirs et vos espoirs, car ce n’est nullement la demi-déesse en elle-même qui avait capté son intérêt, mais bien ses… capacités. Utilisant des pouvoirs appartenant à l’engeance effrayante et troublante qu’étaient les enfants de la Nuit, elle avait libéré bon nombre de ses camarades, événement qui, comme dit plus haut, était resté imperceptible pour presque tout le monde. C’était d’ailleurs la faiblesse, le talon d’Achille, de Marlee : imperceptible pour presque tout le monde.

Disparaître dans l’obscurité. Se fondre dans le noir.

Tant d’aptitudes intéressantes qui avaient emmené le fils d’Athéna à fouiller, enquêter. Tant d’indices, de signes, qui l’avaient conduit à faire les liens, rejoindre les points, qui lui avaient permis de comprendre, assimiler, qui était véritablement Marlee… La fille, la complice, d’un voleur, d’un cambrioleur. Une affaire remontant à sept ans, une affaire inintéressante, passablement banale, compte-tenu du lieu – New York – mais une affaire qui avait impliqué une fillette, disparue, ainsi qu’un homme, disparu. Thomas Weaver. Marlee Weaver. Quelle raillerie, dérision, que l’homme qui allait permettre à Thomas de s’en sortir ce soir-là, de par sa simple existence, était son homonyme… « Merci… Effectivement, je suis un fils d’Athéna, l’un des nombreux frères de Matthew. » Oui, parce qu’il jugeait tout de même approprié de mentionner Matthew. Un problème avec ça ? Le bureau des plaintes est malheureusement fermé, il faudra donc repasser plus tard. « Éviter les adversaires inutiles est toujours plus sage et plus constructif que de courir vers eux en agitant comme un idiot son épée, tu ne penses pas ? Bien entendu, se cacher, sneaky, et attendre que l’ennemi tombe dans le piège, fonctionne tout aussi bien. »

Ce qui était vrai, tout de même. Pas très honorable ou chevaleresque, mais si les Grecs étaient surtout connus pour leur ruse, il devait bien y avoir une raison.

Tournant lentement la tête dans sa direction, conscient de tirer un peu sur sa chance, il pouvait sentir, percevoir, le métal glacé qui s’était à nouveau posé sur sa gorge, alors qu’elle raffermissait sa prise. S’il existait sur cette terre un métal plus vicieux, plus mortel, que le fer stygien, Thomas était prêt à se faire couper la main, tandis que la lame en question paraissait prête à lui arracher son âme, sa conscience, son esprit. Ce genre de poignard devrait être interdit à la Colonie, songea-t-il, estimant qu’offrir ces armes à des adolescents n’était pas très… legit. Il pouvait pratiquement sentir, son armure s’alourdissant, le dilemme qui s’immisçait dans les réflexions de la fille de Nyx. L’assommer, lui faire connaître le même sort que celui encouru par ses alliés, ou simplement l’immobiliser, le réclamer comme un trophée ? Décision, décision. Un choix qu’il comptait bien influencer.

« Effectivement, simplement me rendre serait beaucoup trop… facile, non ? Il faut bien que quelqu’un vienne augmenter la difficulté, ajouter un peu de challenge, non ? » Toujours le sarcasme, toujours… Il était néanmoins temps d’utiliser un minimum les informations qui étaient à sa disposition. « Pour être franc, je n’avais jamais vraiment mesuré tes pouvoirs à leur juste valeur… Ils doivent être utiles, non, durant une mission, une quête, ou encore, qui sait, un vol ? » Une question purement rhétorique, qui visait uniquement à orienter la discussion dans le sens désiré par Thomas, qui comptait bien gagner du temps.
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