It doesn't concern you

Aerion & Eloane

Eloane était au camp depuis quelques mois et elle avait déjà pris goût aux jeux de guerres. C’est d’ailleurs durant l’un d’eux qu’elle s’est faite remarquée cette après-midi mais pas en le gagnant bien au contraire. Le jeu du jour opposait sa cohorte à toutes les autres mais il avait du être interrompu à cause de sa dispute avec Nate. Une dispute qui avait été tellement violente que les légionnaires avaient du finir par les séparer sur ordre des préteurs. Autant dire que les centurions de la première cohorte n’étaient pas ravis d’avoir assisté à ça d’autant plus que c’était Nate qui avait intégré Eloane à leur cohorte. Et que cette intégration faisait toujours jaser les légionnaires des autres cohortes qui ne comprenaient pas cette intégration sans raison évidente. Eloane ne comprenait pas plus que les autres comment le fils de Vénus avait fait pour l’intégrer mais elle savait pertinemment pourquoi. Elle lui avait sauvé la vie et il avait remboursé sa dette même s’il semblait ressentir quelque chose de fort pour elle. Enfin, ça, elle refusait de le voir et faisait l’autruche en se centrant sur sa haine envers lui car il avait permis aux monstres de la trouver. Une haine idiote mais à laquelle elle s’accrochait de toutes ses forces pour éviter de ressentir autre chose à l’égard du garçon. Elle avait d’autres chats à fouetter que de tomber amoureuse d’un idiot comme lui.

Toujours est-il qu’à cause de son combat contre Nate, elle se retrouvait dans les écuries à devoir les nettoyer comme punition. C’était carrément injuste puisque c’était ce crétin qui avait commencé durant l’exercice à la provoquer en oubliant de se concentrer sur l’objectif. Il l’avait plaquée contre un des murs dressé pour le jeu afin de la protéger d’une flèche tirée pour défendre l’objectif. Eloane avait vu la flèche se fichait sur le sol quelques secondes plus tard aussi elle ne doutait pas du sauvetage. Le problème c’était qu’il en avait profité pour l’embrasser soi-disant qu’il avait eu peur de la perdre et qu’il n’avait pas réfléchi. Elle ne l’avait pas cru et elle avait porté le premier coup en lui donnant une baffe. La suite n’était pas très bien compliquée à comprendre, Nate avait riposté blessé et les choses s’était envenimés au point qu’ils étaient sur le point de s’entretuer complètement dépasser par leur rage. Rapidement on n’avait du s’interposer entre eux interrompant le jeu pour éviter qu’ils ne se tuent mutuellement. Et le jeu n’avait pu pas reprendre suite à cette dispute au grand damne des centurions de la cohorte un qui aurait ravi de faire oublier cet incident dans leur victoire. Les prêteurs avaient laissés les centurions choisirent la punition insistant sur le fait qu’un tel comportement était honteux surtout quand on savait qui les avaient intégrés.

Eloane n’avait digérait la remarque sur l’intégration qui lui était clairement destinée même si elle ne savait pas qui avait intégré Nate et la réputation de celui-ci. Quand les centurions avaient décidés de leur punition, elle avait serré les dents pour éviter de frapper encore quelqu’un et de compliquer les choses. Son teint avait viré au livide et elle avait quitté le champ de Mars en colère avant de gagner les écuries après s’être changée rapidement. Quitte à recevoir une corvée autant la faire rapidement pour éviter de louper le repas ou perdre du temps de sommeil. Quand elle était sortie de la tente, elle avait entendu deux filles de la cohorte deux parlé de Nate et d’Aerion, un autre légionnaire de la cohorte une. Visiblement, Aerion agacé par leurs comportements respectifs avait collé son poing dans la figure de Nate et lavait défiguré. Eloane avait serré les poings en entendant cette remarque, elle n’aimait pas Nate certes mais il n’y avait qu’elle qui pouvait le frapper ou le faire souffrir. Et Aerion n’avait pas à se mêler de ça comme ça, il n’était pas centurion ce crétin. Aussi quand elle entendit des bruits de pas dans les écuries alors qu’elle faisait sa corvée depuis dix minutes, elle décida d’ignorer le fils de Luna. C’est bien simple, elle ne le regarda pas et agit comme si sa présence ne valait pas plus que celle de la paille au sol.