and the nights will flame with fire
when she awoke, the world was on fire
« You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are grey
You'll never know dear, how much I love you
Please don't take my sunshine away »
Il l'aimait. Il l'aimait comme on aime le soleil d'hiver et la pluie d'été. Il l'aimait de toute son âme et dieu sait si la sienne était particulière. Chaque soir, après une dure journée, il lui rendait visite. De ses bras protecteurs il l'enlaçait tendrement et dans un soupire il lui murmurait ces paroles
« You are my sunshine, my only sunshine, you make me happy when skies are grey. You'll never know dear, how much I love you, please don't take my sunshine away ».
Elle l'aimait. Elle l'aimait comme on aime le soleil d'hiver et la pluie d'été. Elle l'aimait de toute son âme et dieu sait si la sienne était abimée. Chaque soir, après une dure journée, il lui rendait visite. Elle se laissait entourer de ses bras protecteurs et l'écoutait attentivement lorsqu'il murmurait ces paroles
« You are my sunshine, my only sunshine, you make me happy when skies are grey. You'll never know dear, how much I love you, please don't take my sunshine away ».
Leurs coeurs battaient à l'unisson. Ils ne faisaient qu'un. Pendant des mois, chaque soir ressemblait de plus en plus au dernier et ce quotidien leur suffisait. Ils se suffisaient l'un à l'autre et rien ne semblait pouvoir les séparer. Puis vint l'inattendu. Elle finit par tomber enceinte de cet homme qui lui rendait visite chaque soir. Durant des semaines elle réussit à le lui cacher, jusqu'à ce qu'il rentre un soir, furieux. Des assiettes volèrent contre les murs fins de l'appartement, bientôt on ne discernait plus la moquette sous la porcelaine brisée qui s'amoncelait. Les cris se changèrent en sanglots, puis en murmures alors qu'il l'enlaçait pour la dernière fois. Dans un dernier élan d'espoir, elle leva la tête. Ses yeux bleu rencontrèrent les siens. Elle lui souffla
« Please don't take my sunshine away » en une dernière complainte. Il ferma les yeux. Il resserra son étreinte en guise de réponse, puis la repoussa doucement. Sans un mot, il disparu. Ce soir là, après une dure journée, il la quitta.
Des mois plus tard, elle donna la vie à deux enfants. Ernest et Améthyste. Malgré son mince salaire, elle faisait tout pour subvenir à leur besoin, mais l'amour d'une mère parfois ne suffit pas. Et lorsque ses enfants lui demandaient qui était leur père, elle les regardait un instant. Leurs cheveux d'ébènes et leurs yeux bleus ravivaient le souvenir de l'homme qu'elle avait aimé comme on aime le soleil d'hiver et la pluie d'été. Alors, elle soupirait et en un mouvement las, elle les serrait dans ses bras avant de leur murmurer ces paroles
« You are my sunshine, my only sunshine, you make me happy when skies are grey. You'll never know dear, how much I love you, please don't take my sunshine away ». Tout trois se taisaient et appréciaient l'instant, sachant que jamais l'homme ne reviendrait.
« I've always loved you, and made you happy
And nothing else could come between
But now you've left me to love an other
You have shattered all of my dreams »
please don't take my sunshine away
everything has to come to an end
« Maman, je suis rentrée ! » dit-elle en se déchaussant, s'aidant de la porte pour garder son équilibre. Elle n'attendu pas d'avoir une réponse, habituée aux conversations qui se faisaient d'une pièce à l'autre tant l'appartement dans lequel elle vivait était étroit pour trois personnes.
« Y'avait un monde fou à la boulangerie, c'est dingue... » Continua-t-elle en pendant son manteau dans l'entrée. Améthyste ramassa sa poche plastique dans laquelle trônaient deux miches de pain.
« Maman ? T'es là ? » S’inquiéta-t-elle. D'ordinaire, elle recevait rapidement une réponse lorsqu'elle racontait ses journées. Il était quatorze heures, Ernest aussi devait être rentré depuis bien longtemps.
« Ernest ? » finit-elle par appeler.
L'appartement est étrangement calme. Une fenêtre claque contre le mur tandis que le vent souffle derrière les rideaux habituellement blanc. Améthyste remarque pour la première fois les petits éclats rouge vif sur le tissu animé par le vent.
« Maman ? » souffle-t-elle. Elle avance doucement vers le salon, enjambant une chaise renversée dans l'entrée qu'elle n'avait pas remarqué jusqu'à présent. Elle sent monter en elle la peur, l'inquiétude, la panique. Sa respiration s'accélère brusquement lorsqu'elle finit par franchir l'encadrement de la porte du salon. Elle avance fébrilement dans le salon, les pulsassions de son coeur résonnent maintenant jusque dans sa tête. Améthyste déglutit tandis que sa respiration devient de plus en plus rapide, brève.
« Ernest ? » dit-elle d'une voix tremblante. Le salon est dévasté. Les meubles semblent avoir été jeté contre les murs comme de vulgaires bout de bois. La moquette est jonchée de brisures de verre. L'une d'elle accroche son regard. Elle se penche et attrape du bout des doigts ce qui était jadis une photo de famille. Les larmes lui montent aux yeux alors qu'elle se rend compte que quelque chose de grave vient d'arriver, elle appelle une dernière fois sa mère dans un sanglot qu'elle ne contrôle plus.
« Maman, réponds ! » Elle essuie ses joues rosées.
« S'il te plait ». Elle avance encore un peu plus dans le salon, paniquant à mesure qu'elle se rapproche de la fenêtre claquant contre le mur.
Une main, visiblement moite, se pose fermement sur son épaule l'empêchant d'aller plus loin.
« On doit partir, vite. » Elle ne reconnait pas cette voix masculine qui la glace jusqu'au sang, mais elle sait au fond d'elle qu'elle doit suivre cet homme où qu'il aille. Elle comprend maintenant que sa mère ne fait plus partie de ce monde et se défait de l'homme avant de se ruer au milieu de la pièce.
« Où est Ernest ? » Finit-elle par articuler alors qu'elle pose ses yeux sur une ombre difforme non loin de la fenêtre. Améthyste ramène sa main vers sa bouche et tait un cris avant qu'il ne dépasse la frontière de ses lèvres. Elle avance fébrilement vers cette ombre qui se transforme peu à peu en un corps. Sa position n'est pas naturelle et Améthyste comprend vite qu'il s'agit de sa mère. Elle se jette littéralement sur elle, et la retourne lentement pour lui faire face. Les larmes affluent sur ses joues, elle n'aperçoit qu'à peine le visage figé de sa mère. Alors elle la serre dans ses bras, aussi fort qu'elle le peut. Elle voudrait comprendre. Comprendre pourquoi, comprendre ce qu'il s'est passé.
L'homme ose reposer sa main sur son épaule, voulant quitter la pièce à tout prix. A peine a-t-il le temps de l'effleurer qu'Améthyste se retourne, folle de rage, prête à mordre. Elle plonge son regard dans le sien et sans desserrer les mâchoires, lui crache
« Ne me TOUCHEZ pas ! » Des mèches de cheveux se collent à ses joues humides tandis qu'elle continue
« Vous auriez pût la SAUVER ».
« La SAUVER » affirme-t-elle entre deux sanglots qu'elle a maintenant du mal à cacher. Elle l'accuse, le pointant du doigt. Ses yeux quitte ceux de l'homme et se pose fatalement sur ses doigts. Elle ne les reconnait pas. Elle fixe, bouche bée, le liquide aqueux qui les recouvre. Ses mains tremblent lorsqu'elle réalise qu'il parvient bel et bien de sa mère.
« Non, non, non... » Gémit-elle, s'essuyant les mains sur son tee-shirt.
« Non, pas maintenant, non... » Pleure-t-elle d'une voix saccadée. Mais elle a beau s'essuyer, plus de sang vient tâcher ses mains. Elle resserre l'étreinte entre sa mère et elle.
Améthyste repose son regard sur sa mère dont elle ferme les yeux. Elle la serre encore, éliminant un peu plus l'espace qui la sépare du corps froid de sa mère puis elle la berce. Elle la berce comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'Améthyste se réveillait en pleine nuit, rêvant de monstres et de femmes ailées. Et elle sert fort sa mère. Au creux de ses bras, elle la berce et lui murmure ces paroles
« You are my sunshine, my only sunshine, you make me happy when skies are grey. You'll never know dear, how much I love you, plea... » Sa voix se brise sur le dernier vers. Elle inspire bruyamment avant de continuer faiblement
« please don't take my sunshine awa... away ». Elle éclate en sanglots.
« Je suis désolée Maman » chuchote-t-elle.
« Je suis désolée » Elle expire et lève les yeux au ciel, respirant l'air frais s'échappant de la fenêtre. Puis elle pose son front contre celui de sa mère.
« Pars pas, me laisse pas, s'il te plait » Mais elle sait que c'est trop tard.
« Maman... » L'homme l'attrape par le coude et l'aide à se lever, elle ne bronche pas lorsqu'il la tire vers lui, l'éloignant du corps. C'est finit. C'est trop tard.
and i can fight only for something that i love
each unhappy family is unhappy in its own way
Essoufflée d'avoir couru si longtemps, elle s'effondre. Elle n'a que quatorze ans, elle ne devrait pas avoir à subir de telles choses. Lorsqu'elle ferme les yeux, elle revoit le rideau blanc tâché de sang danser au gré du vent. Elle entend la voix de sa mère
« You are my sunshine, my only sunshine ». Elle tousse. Sa gorge est si sèche que le goût métallique du sang atteint maintenant sa bouche. Elle tousse encore. Son coeur bat si vite, trop vite.
"Debout" urge-t-il. Absolem ouvre les yeux, lève le regard vers l'homme qui l'accompagne. Son visage est tiré, sa mâchoire serrée. Son regard azure scrute l'horizon. Il semble redouter quelque chose.
"Debout !" dit-il fermement, lui empoignant le coude, l'obligeant à se lever. Ses jambes tremblent mais elle le suit à travers l'obscurité qui s'est maintenant installée. Le goût du sang reste dans sa gorge. L'estomac noué, elle avance. Sa vue se brouille à mesure que les larmes coulent sur son visage maintenant tâché par la poussière de la forêt. Son estomac se dénoue, elle s'arrête brusquement. Son teint pâlit. Elle se retient à un arbre tandis qu'elle rend son déjeuner. Elle n'en peut plus. Son corps n'en peut plus. Elle veut rentrer chez elle.
Mais elle n'a plus de chez elle. Elle serre les dents, se relève, déterminée. Mais ses jambes lui font défaut et c'est le sol qu'elle rencontre. Il la regarde à peine, le regard toujours fixé ailleurs. Il fait quelques pas autour d'elle, puis finit par briser le silence. Elle l'écoute d'une oreille distraite, son coeur résonnant de plus belle entre ses tempes.
"On est bientôt arrivé." Elle ne dit rien, elle voudrait qu'il la laisse ici et qu'il s'en aille. Elle sent une main la soulever et finit par reposer sa tête sur son torse. Epuisée, elle sombre.
"Tu crois qu'elle va se réveiller ?" demande une voix féminine.
"Oui, bien sûr ! C'est une fille d'Héphaïstos, elle a plus de force physique que la moitié de la colonie." assure une voix masculine. Absolem ouvre les yeux soudainement, elle rencontre le regard surpris d'une jeune fille. Son coeur se remet à battre. Où est-elle ? Qui sont ces gens ? Elle se relève, arrachant les liens de cuirs qui la maintenaient au lit de l'infirmerie comme s'ils étaient fait de papier. Elle regarde autour d'elle. La peur l'envahit, mais elle ne dit rien.
"B...bienvenue à la colonie des sang-mêlés, nous t'avons trouvé près du pin de Thalia, un "Eta" était tracé devant toi, on en a conclu que tu étais une fille d'Heph...Eh ! Pas si vite !" Absolem n'écoute pas la jeune fille et descend du lit. Elle manque de tomber mais se relève, s'aidant des meubles qu'elle trouve autour d'elle. Elle marche lentement vers l'entrée où des rayons de soleil affluent. Sa respiration est brève. Où se trouve-t-elle ?
Elle se retient à l'encadrement de la porte d'entrée. Le spectacle qui s'offre à elle lui glace le sang. Des jeunes se bâtent, d'autres semble aussi dotés de pouvoir surnaturels. Son frère et elle n'étaient pas les seuls monstres. Une main délicate se pose sur son épaule, elle sursaute et se retourne brusquement.
"Tu ne devrais pas te lever, tu es restée inconsciente trois jours. D'ailleurs, tu es... ?" Absolem la fixe, voulant son regard sombre et froid, mais le feu qui brûle en elle la trahit.
"Absolem Quartz".
all i want is to be home
life is just a side effect of dying
« Flash Back »
L'appartement est étrangement calme. Une fenêtre claque contre le mur tandis que le vent souffle derrière les rideaux habituellement blanc. Améthyste remarque pour la première fois les petits éclats rouge vif sur le tissu animé par le vent. "Maman ?"Il lui arrive parfois de se perdre dans ses pensées. Son regard se fixe sur l'horizon. Elle n'entend plus le vent dans les arbres, elle n'entend plus les oiseaux au dessus d'elle. Elle n'entend plus les lointains tintements d'épée se heurtant les unes aux autres. Ses yeux d'ordinaire bleu clair s'assombrissent. Son visage se referme, sa mâchoire se serre. Quand elle se perd dans ses pensées, elle pense à sa famille. Elle pense à son frère, elle pense à ce que dirait sa mère de tout cela si elle était encore là. Elle pense à sa vie si elle n'avait jamais été reconnue par son père. Elle pense surtout à ce qu'il se serait passé sans toutes ces histoires de dieux, de demi-dieux. Elle s'imagine vivant une vie normale. Dévalant les rues de New-York à la recherche d'un café avant de partir à l'université où elle aurait fait des études de droit. Elle pense à son appartement qu'elle louerait grâce à un job étudiant. À la vie qu'elle mènerait si, seulement si.
« Flash Back »
Elle avance fébrilement dans le salon, les pulsassions de son coeur résonnent maintenant jusque dans sa tête. Améthyste déglutit tandis que sa respiration devient de plus en plus rapide, brève. "Ernest ?"Son regard s'assombrit. Elle ferme les yeux et respire un grand coup. Elle sait que tout ça n'arrivera pas. Que c'est impossible. Que maintenant sa vie, c'est ça. Se battre pour vivre ou se battre pour mourir. Choisir son camp. Vivre dans la peur constante d'une brèche dans le bouclier qui entoure la colonie. Puis, si elle a de la chance, elle s'abandonne totalement. Elle se laisse aller. Cela fait maintenant cinq ans qu'elle n'a pas revue son frère, qu'elle a perdue sa mère. Ses épaules sont animées par des soubresauts. Elle se sent seule, entourée de tous ces demi-dieux qui pourraient facilement lui arracher un dernier soupire dans son sommeil. Elle se sent seule. Elle voudrait rentrer chez elle, retrouver ce chez sois qu'elle n'aura jamais connu. Cette vie normale dont elle a toujours rêvé.
« Flash Back »
Une main, visiblement moite, se pose fermement sur son épaule l'empêchant d'aller plus loin. "On doit partir, vite." Elle ne reconnait pas cette voix masculine qui la glace jusqu'au sang, mais elle sait au fond d'elle qu'elle doit suivre cet homme où qu'il aille. Elle comprend maintenant que sa mère ne fait plus partie de ce monde et se défait de l'homme avant de se ruer dans le salon. "Où est Ernest ?" finit-elle par articuler alors qu'elle pose ses yeux sur une ombre difforme non loin de la fenêtre.Lorsqu'elle est arrivée à la colonie, elle a tout laissé derrière elle. Sa famille, sa vie, son nom. Elle-même. Mais elle garde la tête haute. A quoi bon remuer le couteau dans la plaie. Si jamais elle montre ses faiblesses, quelqu'un pourrait en profiter. Alors elle se relève, elle oublie qui elle était et redevient Absolem qui a le chic pour disparaitre, pour transgresser les règles, pour partir à seule l'aventure. Absolem qui garde son esprit occupé dans le but de s'oublier.
frozen fire
everyone is a moon, and has a dark side which he never shows to anybody
Depuis une bonne semaine déjà, la colonie était silencieuse. Cette histoire d'harpies avait envoyé une dizaine des plus bruyants demi-dieux de la colonie des sang-mêlés en mission, ce qui avait rendu le campement bien plus calme et donc, bien plus vivable pour Absolem. Cela faisait des jours qu'elle ne s'était pas cachée et qu'elle arpentait la colonie en plein jour dans ses heures les plus bondées. La tension dans le camp était palpable, si bien que même Chiron s'inquiétait. Tout le monde était sur le point de faire une dépression nerveuse, tout le monde, sauf Absolem.
Moins de demi-dieux, moins de problèmes. La tension était telle que les conversations n'étaient plus qu'à base de banalités telles que "le temps est maussade aujourd'hui" ou encore "tu veux du pain ?", ce qui enchantait Absolem. Elle pouvait enfin être tranquille, sans avoir à forcer un sourire hypocrite sur son visage d'ordinaire neutre. Alors qu'elle se prélassait à l'ombre d'un pommier près de l'entrée de la colonie, elle entendit au loin les pas saccadés d'un jeune garçon qui se mit rapidement à crier qu'un "groupe entier" se dirigeait vers la colonie. Absolem se releva, pensive. Durant un instant, elle se sentit paniquer à l'idée de devoir se battre une nouvelle fois contre d'horribles monstres mythologiques dont elle n'avait jamais entendu parlé, mais l'excitation prit bientôt la place de la panique qui s'était installée en elle. Et si ce groupe n'était autre qu'un groupe de romains venu rencontrer les demi-dieux grecs ? Elle se releva avec hâte et se dirigea le coeur lourd vers l'entrée de la colonie. Et si son frère était vivant ? Et s'il était avec eux ? Elle ne pouvait s'empêcher de sourire à l'idée qu'il soit venu. Cela faisait cinq ans qu'elle l'avait quitté sans vraiment l'avoir fait, qu'elle espérait qu'il soit vivant, qu'elle le savait.
Elle se dirigea donc vers le pin de Thalia, mais quelques mètres avant d'arriver à destination, elle s'arrêta brusquement. Ce n'était pas des romains qui avançaient vers le camp, mais bien des femmes vêtues de robes courtes qui plus est. Elle les regarda avec dégout. Des amazones. Absolem soupira et s'adossa à l'arbre près duquel elle s'était arrêtée. Elle ne prendrait certainement pas part au débat qui suivrait inévitablement l'arrivée surprise de telles guerrières. Elle écouta d'une oreille distraite le boucan que produisaient les demi-dieux face aux amazones mortes de fatigue. Tout ça ne l'intéressait plus. Les autres devaient se demander pourquoi était-elle là, avec eux, alors que d'ordinaire elle serait restée bien volontiers perchée dans un arbre à divaguer sur ce que sa vie aurait été si elle n'avait pas été demi-déesse. Mais elle se fichait bien de tout cela, la fausse joie qu'elle venait de se faire l'avait fatiguée. Absolem finit par tourner les talons en direction des bungalows.